Afchouya
De l'herbe plein la tête
ARTICLES
jeudi 5 juin 2025
lundi 28 avril 2025
JOLI MOIS DE MAI
Après avoir présenté mon livre "Icônor" et avoir tenté de de faire aimer la SF féminine aux spectateurs de la Médiathèque de Bagnols/Cèze
Après avoir été me régaler au festival de théâtre amateur de Barjac (30)
Deux lieux pour deux de mes pièces :
les 3 et 4 mai : "Ici c'est là-bas où on est"
au THÉÂTRE DU CHÂTEAU - AVENCHES - SUISSE par
le GROUPE THEATRAL AVENCHOIS
Le 8 mai : "La traversée" par L'Atelier des Actes
au festival FESTILUNE
samedi 29 mars 2025
JE ME BALADE AVEC ICÔNOR
Ton imagination donne le vertige. Ce Monde que tu as inventé, qui
ressemble au nôtre en pire, mais également le reflète dans ses élans les
plus humains, on s'y meut assez vite en s'attachant à ses personnages
les plus combatifs. J'aime beaucoup leurs monologues, mais aussi tes
descriptions de paysages piégés, d'architectures inquiétantes, de
manigances troubles, d'actions héroïques. Et ce ressort politique de la
division des êtres entre ceux qui rêvent (les Souterrains) et ceux qui
ne rêvent pas (les Privilégiés) te permet une intrigue dramatique d'une
actualité impressionnante. La Machine à Voler les Rêves est une
trouvaille superbe. Et j'aime aussi comment tu écris, avec des mots que
tu inventes ("je me joncte") ou des mots simples, ordinaires, qui
débouchent soudain sur de l'extraordinaire. J'ai souligné beaucoup de
phrases dont j'aimais l'allure, la facture. Et parfois j'ai écrit "Très
beau" dans la marge, par exemple à la fin du premier paragraphe du
chapitre 11. "Il y avait un ciel bas qui leur semblait comme une toile
tendue au-dessus d'eux. Ils croyaient entendre le bruit du vent claquer
dans la toile. Par endroits, ce ciel était troué, et par les trous, ils
ne voyaient rien." Trois pages plus loin, Bross arrive à toucher le ciel
et à le tirer à lui, à le déchirer comme une toile... C'est magnifique.
Le Rêve devient réalité. Jean Paul Fargier
- le 24 avril 2025 : recontre-dédicace
vendredi 17 janvier 2025
mercredi 13 novembre 2024
paru le 12/12/2024
Ce qui m'intéressait pendant l'écriture d'Icônor", c'est d'une part l'évolution du langage pour celles et ceux qui vivent uniquement face à des écrans (les Privilégiés) :
Je vois une brisure de ligne dans le trajet qui me titille de derrière le globe à sentiments. Encore un retour de biographie qui risque de parasiter mon looking du matin ;
la déformation, la légère déviance chez les Souterrains qui n'ont plus que des ordures pour se nourrir : dès que le soleil répandu pour tous franchit le soupirail de mon emplacement ;
D'autre part rester à la frontière du virtuel et du réel : jusqu'où peut-on imaginer et rester sans réponse si ce sont nos rêves qui mènent le jeu ?
Enfin, même si dans le roman c’est au travers d’un badge, nous sommes toutes et tous, étrangers proches ou plus lointains, des êtres sensibles qui pouvons ressentir ce que vivent les autres.